Trois pièces emblématiques du répertoire, aux esthétiques bien différentes mais ayant en commun de s'inscrire dans un spectre très vaste de sonorités, d'atmosphères, balançant incessamment entre clarté et mystère, amour et mélancolie, drame et sérénité...

La sonate d'Antonio Jose (disparu à 33 ans pendant la Guerre d'Espagne) se présente comme une grande fresque impressionniste ; les cinq bagatelles de William Walton (dont la création par le guitariste Julian Bream date de cinquante ans exactement) nous emmènent dans des mondes souvent opposés, d'un paisible hommage à Erik Satie à un voyage en Amérique du Sud, et s'ouvrant et se refermant sur des mouvements débridés. Quant à la sonate de Jules Matton, elle sera créée à cette occasion...