Est-ce une oeuvre pour les enfants ? Pour les philosophes ? Ou pour les fous qui sont peut-être l'un et l'autre ? C'est en tout cas un prétexte à se jeter dans un monde imaginaire. Ici, on est plongé dans un univers à la fois drôle, joli et intelligent, une sorte de revue de music-hall pour les spectateurs de 7 à 107 ans, recréée avec une poésie cartoonesque et propre à la surprise, à l'émerveillement et même à la réflexion sur la condition des femmes, au rythme de la plus belle musique du monde, celle de Mozart.

Cette oeuvre raconte l'histoire du prince Tamino, chargé par la Reine de la Nuit, avec l'aide de l'oiseleur Papageno, de sauver sa fille Pamina, retenue prisonnière par Sarastro. ... Tamino recevra une flûte enchantée pour le protéger et Papageno un carillon magique.

Dans cet opéra où l'on entend le célèbre air de la Reine de la Nuit et plusieurs autres airs ou choeurs, comme l'air de l'oiseleur, le duo de Tamino et Pamina, les deux airs de Sarastro, dont l'un avec choeur, etc., chef-d'oeuvre lyrique, la flûte enchantée apparaît également comme le testament musical et spirituel de Mozart.