Les Commères de Venise de Goldoni Théâtre Clavel Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre Clavel, 75019 Paris

Les Commères de Venise de Goldoni

Théâtre Clavel, Paris

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Les Commères de Venise : une réjouissante comédie où il fait bon rire, dire... et médire en compagnie du peuple vénitien, d'Arlequin et de Pantalon

Goldoni, pour nous, c'est la JOIE : la joie de vivre, la joie de rire, de dire, et de médire. D'entrée, la question de Beatrice et la réponse de Checchina donnent le ton : BEATRICE. – Alors, jolie petite épouse, vous êtes heureuse ?
CHECCHINA. – Oh dame oui, comment je pourrais ne pas être heureuse ? Je suis fiancée ! La joie du mariage qui se prépare ne réunit pas que les fiancés :
PATRON TONI. – Noces, noces, Checca, ma fille, réjouissons-nous !
PANTALON. – Ma filleule, tu es mon bonheur !
Il y a toutefois d'autres sujets de réjouissance dans la comédie de Goldoni, et qui sont beaucoup moins innocents !
Car on s'y réjouit, très souvent, en se moquant d'autrui.
Les pauvres Arlequin et Lelio en font les frais, Dame Beatrice et Dame Eleonora s'en donnant à coeur joie :
ELEONORA. – Quel étrange animal ce Lelio ! Pas un sou et il fait le seigneur ! Un ignorant qui fait le savant ; un affreux qui fait le beau ! Cela dit, dans tous les salons, on a ce genre de grands ridicules et pour nous les femmes, c'est un vrai bonheur de les " arranger " comme il convient.
Mais ce Lelio précisément, n'est pas en reste pour s'amuser : sa vie est un jeu, un spectacle permanent, un bal masqué où il se pavane et se figure que toutes les femmes sont amoureuses de lui. On dirait Bélise dans les Femmes Savantes, en plus gai.
Autre bonheur, et de taille : les commérages, ragots, cancans et médisances en tout genre, dont Sgualda et Catte sont les spécialistes, et avec quelle jubilation, quelle gourmandise !
SGUALDA. – Après tout, c'est pas sa fille. CATTE. – C'est quoi ce que tu dis là ? Checca n'est pas la fille de Patron Toni ?
SGUALDA. – Attends, d'abord donne-moi ta parole d'honneur de ne rien dire(...).

Et le spectateur se délecte avec elles, sans arrière-pensée, rit de leur agilité verbale, de leur férocité, de leur vivacité : il se prend à rêver d'être capable d'en faire autant... C'est si drôle de dire du mal des autres, derrière leur dos : qui ne se complait pas à ce petit jeu là ? Et c'est ainsi que tout tourne à la réjouissance chez Goldoni...
Alors ? Pas très moral, ce théâtre ! Certes, les ragots et le théâtre ont ceci de commun qu'ils renforcent le lien social : on parle ensemble des gens, ceux d'aujourd'hui ou ceux d'hier, avec leurs travers, leurs ridicules, et ça nous rapproche... Mais quand on sait les méfaits de la calomnie, quand on voit les ravages qu'elle fait aujourd'hui sur les réseaux sociaux, ne serait-il pas plus profitable de s'entendre répéter qu'il faut à tout prix l'éviter ? Sauf que... si le mieux était d'en rire ?
Il y a sans doute une fonction cathartique de la comédie satirique : quand on a vu l'Avare de Molière, qu'on a ri des ridicules d'Harpagon, on n'a plus envie d'être grippe-sou. Quand on a vu les Commères de Venise, qu'on s'est moqué des petitesses de Catte et de Sgualda, de leur méchanceté, et qu'on a eu tout son content de ragots, on a sans doute moins de goût et d'appétit pour la médisance.
Essayez ! Venez voir nos Commères : je parie que vous rirez bien, et que vous n'aurez même pas l'idée, ensuite, d'en dire du mal !







Pour Tout public de 6 ans jusqu'à 90 ans

Comédie

Thématique :
Grands Auteurs Contemporains

Langue : Français
Durée : 90 minutes soit 01h30





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