Et avec l'aimable participation dansée d'Anne Benveniste, qui comme en contexte populaire improvisera sur quelques mélodies du répertoire ancestral de Haute Egypte.
Textes écrits et lus par Lydie Besse.
Création lumière : Laure Anne Néré.

Dia Mourad, fils du charismatique musicien shaabi Mohammed Mourad connu dans le monde entier au sein du groupe Les Musiciens du Nil appartient à ces "familles de Haute Egypte qui se sont consacrées tout au long des siècles au culte de la poésie chantée et en ont fait une profession. Ces chantres populaires, joueurs de rababa ont conservé les chants, les mélodies et les ont transmis d'une génération à l'autre tel un héritage précieux que l'on protège du temps" (A. Abnoudy).

Au son de sa rababa, Dia Mourad vous conte l'épopée hilalienne, il chante la femme et l'amour, il évoque les joies et les peines de l'existence et vous entraine au long de ses improvisations musicales dans un temps suspendu.

Un événement rare et singulier que cette subtile alliance de cordes entre rababa et violon, instrument populaire et classique pour évoquer la Haute Egypte en cet héritage musical revisité pour nous ces deux soirs à Paris.

Un voyage sonore éclairé des textes de Lydie Besse pour mieux en appréhender la teneur et coloré de la poésie du mouvement d'Anne Benveniste dans ces temps d'improvisations dansées qu'elle a bien voulu offrir.