Typiquement romantique par sa construction et son contenu, ce concert fait la part belle à la harpe et à une de ses plus grandes représentantes, Henriette Renié. En 1901, la compositrice-interprète confia à l'Orchestre Lamoureux la création de son concerto, porté ici par une autre grande figure de cet instrument : Emmanuel Ceysson.

L'année 1901 voit également la première exécution de la suite de Pelléas et Mélisande de Gabriel Fauré, ainsi que du poème symphonique Adonis de Théodore Dubois, dont les oeuvres lyriques et instrumentales étaient très fréquemment données aux Concerts Lamoureux.

Bicentenaire oblige, un tel programme ne serait complet sans la musique de César Franck avec l'une de ses plus belles pages d'orchestre, tirée de son grand poème symphonique Psyché.