Percutante et bouleversante, elle est à la fois auteur, compositeur, elle est aussi une incroyable voix, un mélange inimaginable et sublime de Janis Joplin, de Catherine Ribeiro et de Colette Magny.

Fièvre et souffle, Béa éclaire, obscurcit et brûle, trouble et passionne.
Envoûtante, elle chante le monde, ses blessures et ses rencontres, ses souvenirs et ses rêves.
Guitare volubile, voix vibrante, malléable, agile et lyrique, cette artiste est à elle seule l'emblème du plus beau blues, celui qui tape droit à l'âme.

Le grain, le souffle de la voix, la diction captent immédiatement l'attention. Avec une force évocatrice rare, s'enchaînent les récits d'un carnet de voyages où les rencontres troublantes se succèdent. Béa Tristan réveille ses mémoires familiales " Les palissandres ", amoureuses " L'homme à la Royal Enfield ", dévoile les fragments de destins "Cuba-St-Cloud", les solitudes " Dans les monts " et ses passions avec une présence fiévreuse peu commune. De mélopées en incantations, le frisson nous gagne à chaque plage. La sobriété de l'accompagnement (guitare et contrebasse) en fait un disque âpre, intense, envoûtant.