Si tout le monde connaît Gustave Eiffel et sa tour de 300 mètres, construite pour l'Exposition universelle de 1889, on ignore souvent qu'il fut également un scientifique et un chercheur reconnu dans des domaines aussi divers que la météorologie ou l'aérodynamique.

Ainsi en 1913, il se voit décerner, par la Smithonian Institution, la médaille d'or de Langley qui n'avait été attribuée jusqu'alors qu'aux frères Wright. Puis en 1914, il obtient la médaille d'or du prix Fourneyron de l'académie des sciences pour ses recherches sur la résistance de l'air et l'aviation.
Diplômé de l'Ecole centrale en 1855, Gustave Eiffel a fait ses armes dans la construction de ponts métalliques ferroviaires où déjà, il utilise des techniques particulièrement innovantes, comme le caisson à l'air comprimé, la préfabrication ou le lançage des tabliers.

Mais c'est avec l'achèvement de la Tour Eiffel qu'il se tourne davantage vers la science. Il est en effet convaincu que la démonstration de son utilité scientifique assurera la pérennité de sa tour, sinon promise à la démolition. Il se lance alors dans des travaux météorologiques, favorise les expériences sur la transmission sans fil et conçoit au pied de la tour un dispositif de mesure de la résistance des matériaux à l'air.

Eclaboussé par le scandale de Panama, il confie alors les rênes de son entreprise de construction à son gendre et se consacre entièrement à ses travaux scientifiques. Il fera partie des pionniers de l'aviation.

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