Peer Gynt c'est un menteur. Un menteur, comme on l'est au théâtre quand au début de la pièce, à son réveil, faisant fi de la frontière qui existe entre le rêve et la réalité, il raconte à sa mère ses folles aventures de la nuit. Elle ne le croit pas.

Åse – Peer, tu mens.
Peer Gynt – Non, je ne mens pas !
Åse – Alors, jure que c'est vrai !
Peer Gynt – Pourquoi jurer ?

Il se résout à épouser Ingrid, une héritière, pour faire plaisir à sa mère mais la jeune femme se marie le jour même. Il décide de l'enlever pendant la noce mais la rejette au matin et s'enfuit.

Peer Gynt – Un jour, je serai roi, je serai empereur !
Åse – Tu es fou, complètement fou !

C'est le monde qui devient son refuge. Monde dans lequel Peer, espiègle et rêveur, affabulateur, tel un feu-follet léger et virevoltant, va vivre ses plus belles et folles aventures.
Monde dans lequel Peer illustre la joie de vivre ; pour être, à la fin de son voyage, sauvé par l'amour.

Un voyage initiatique au coeur du cercle polaire et les légendes qui l'habitent. Peer Gynt pris le jour et la nuit dans le tourbillon de fables qu'il s'invente. Jouer, se jouer de tout et jouer avec tout.