An Elvis Yokoha dance for Unaï ou les premières explorations du monde, de ce "monde – mystère", jardin peuplé d'objets magiques tous aussi captivants les uns que les autres, par un tout jeune être au tout début de sa vie en ce monde !

Ici, l'artiste/le danseur, l'homme/le père se met - sans jamais le singer ou l'imiter - dans la posture du tout jeune enfant. Il fait sien ses préoccupations et son regard ; il danse ses interrogations face à l'inconnu du monde qui l'entoure ; il danse son expérimentation de ce monde mystérieux et pluriel qu'il traverse de ses étonnements autant que des ses faims de le goûter et de se l'approprier.

Il - l'homme tel l'enfant - explore avec fougue et frénésie, désir sans cesse renouvelé, curiosité gourmande toujours réactivée les éléments qui le constituent, tous sens sollicités, déployés, ouverts au large.

Christophe Le Goff nous entraîne avec lui sur les chemins de la découverte et de la (re)naissance. Il nous entraîne dans un parcours énergique, vivifiant, spirituel et poétique. De la danse qui sème de la vie et du rêve. De la danse qui libère notre imagination.

Hommage à la vie dans son caractère fragile, éphémère, ordinaire et non spectaculaire.
Fidèle à une esthétique proche de l'installation qui invente toujours un nouveau rituel, le solo dévoile une vision de l'enfance où le quotidien et ses objets forment la piste magique sur laquelle s'élèvent des mondes.

Quant à la danse, elle est ici "primitive", dans le sens de ce plaisir inné, ancien, communicatif et universel de bouger, comme l'expression la plus forte de la sensation d'avoir un corps. Christophe Le Goff, chorégraphe et interprète.