Dans une veille maison de campagne, au Sud du Portugal, c'est au tour de la plus jeune de la lignée de tuer pour la première fois. Or elle n'y parvient pas ; le doute s'installe et le conflit explose...

Catarina et la beauté de tuer des fascistes est une pièce féministe, amère et poétique qui questionne la légitimité du recours à la violence comme moyen d'action politique. Dans un contexte de montée de l'extrême droite qui ressemble tristement au nôtre, on y pose des questions profondément actuelles : Comment définir le fascisme aujourd'hui ? Peut-on s'en tenir aux institutions démocratiques pour nous protéger de l'extrême droite ? La violence est-elle nécessaire pour permettre un monde plus juste ?

En se saisissant du débat posé par l'auteur, le dogme de la non-violence est interrogé, tout en laissant à l'unité familiale une place centrale. Dans Catarina et la beauté de tuer des fascistes, tous les personnages tournoient les uns autour des autres, formant à la fois un choeur et une toile de relations complexes, entre amour inconditionnel et pression familiale.