Grâce à une parfaite maîtrise orchestrale et vocale, Mondonville, contemporain de Jean-Philippe Rameau, apporta au genre du grand motet — genre dominant du répertoire de la Chapelle royale jusqu'à la Révolution — une couleur, un dramatisme inconnus jusque là, qui font de ses oeuvres des morceaux d'anthologie de la musique baroque.

Sylvie de May : Après des études de musicologie à la Sorbonne, de musique ancienne au Conservatoire National de Région de Toulouse, de piano et d'écriture à Paris, de danse et de théâtre dans plusieurs compagnies parisiennes, Sylvie de May perfectionne sa technique vocale de soprano colorature dramatique auprès d'Isabel Garcisanz. Entre 1986 et 1990, elle fut l'assistante de Michel VERSCHAEVE dans la mise en scène d'opéras et de cantates baroques pour la prononciation de l'ancien français et la rhétorique gestuelle des chanteurs. Depuis 1990, elle se produit dans les genres les plus divers : récital, oratorio, opéra baroque ou romantique, musique de scène ou de film, musique de chambre, créations contemporaines.

Arnaud Pumir : Après avoir étudié le piano au Conservatoire de Bour-la-Reine, Arnaud Pumir entreprend ses études de clavecin sous la direction de Arthur HASS à Paris, de Robert KOHNEN au Conservatoire Royal de Mons, en Belgique, puis de Bob Van ASPEREN à Amsterdam.

Il obtient au Conservatoire National de Région de Lille, une médaille d'or de clavecin et un premier prix de musique de chambre dans la classe de Noëlle SPIETH. Il se consacre, dans le même temps à l'étude de l'orgue auprès de Jean BOYER. Il se produit lors de nombreux concerts avec des formations variées : Stadivaria, Sagittarius, l'Ensemble XVIII-21, l'Ensemble 415, l'Académie Sainte Cécile, A Sei Voci, La Grande Ecurie & la Chambre du Roi, etc.

Il a enregistré pour France Musique, pour des émissions de télévision, ainsi que pour les maisons de disque ADDA, Harmonia Mundi, Auvidis, ainsi que Syrius, maison pour laquelle il a signé un disque consacré aux concertos pour clavecin de J.A. BENDA, avec l'Académie Sainte-Cécile, ainsi qu'un enregistrement consacré à J.H. D'Anglebert