A l'intérieur, un gramme de radium d'une valeur de 100 000 dollars qui lui a été offert grâce à la générosité des femmes américaines et de la journaliste Miss Meloney devenue une amie.
Installée dans sa cabine de première classe, immergée dans l'ambiance d'un transatlantique, Marie convoque ses fantômes et ses souvenirs...

Andrew, steward de la White Star Line, veille à son confort. Elle lui raconte et se remémore le contexte de son arrivée en France, ses études à la Sorbonne, sa vie de jeune femme dans son pays occupé par la Russie, la Pologne, son "cher Pierre" disparu bien trop tôt, leur rêve scientifique, son engagement pour la radiologie avec sa fille aînée pendant la Grande guerre.

C'est Miss Meloney qui ouvre le spectacle par une conférence de presse. Marie Curie fait la rencontre de Grace Fryer qui lui confie ses inquiétudes au sujet de son exposition quotidienne au radium à l'usine.
Suzanne Noël, la chirurgienne des gueules cassées vient se réfugier dans sa cabine harcelée par une horde de journalistes. Elle repense à 1911, une année difficile, sa candidature à l'Académie des sciences, son deuxième prix Nobel, la campagne de presse calomnieuse sur sa liaison avec le physicien Langevin. Enfin ce voyage outre- Atlantique, lui vaut une reconnaissance internationale.

La dernière nuit de la traversée Violette Jessop, une infirmière de bord est à son chevet, tout en lui prodiguant des soins, elle lui raconte son expérience. Marie Curie débarque avec de nouvelles motivations, une philosophie sur le temps qui passe comme une mise au point sur l'existence.