Aude Léger dans Chair de poules

Aude Léger est une grande dame. Elle respire l'amour. Aude Léger est une grande dame amoureuse. Entre deux lits, elle a pensé à un spectacle. Chair de poules, c'est le projet. Parler d'amour dans une cuisine, avec des chansons et un poulet. Aude Léger est multiple. Alors, trois femmes auront la chair de poule. Coup de bol, nous avons pu la rencontrer en plein vol.

Chère Aude Léger, auriez-vous la patience de nous dire ce que sera votre spectacle ?
Oui. Chair de poules est un spectacle avec juste moi, divisée en trois. Ces trois femmes sont toutes seules avec leurs sentiments. Elles l'expriment comme elles peuvent. En chantant, en se taisant, en écrivant, en regardant des légumes. Il s'agit d'une rencontre harmonieuse de sons, de textes et de personnages. Un mariage amoureux, en quelque sorte. Et tout ceci, je vous le donne en mille, se déroule dans une cuisine.
Pouvez-vous, s'il vous plaît, nous en dire plus sur ces trois femmes ?
Avec joie. L'une, c'est Aude Léger qui fera pleurer dans les chaumières. Une femme qui croit avoir trouvé l'amour, mais qui se trompe, bien entendu, sinon on va rapidement s'emmerder. Dans le silence de sa cuisine, elle écrit des lettres à l'homme qui l'a bouleversée en une nuit, et qu'elle veut revoir à tout prix.

La deuxième Aude Léger fera rougir sa maman quand elle viendra voir le spectacle. Nymphomane de compétition, elle tente d'oublier l'amour de sa vie en collectionnant les amants, qu'elle reçoit également dans sa cuisine.

La troisième femme, c'est Aude Léger qui vient à peine de quitter son appareil dentaire et sa bouteille de Biactol. Une adolescente qui, à l'heure du goûter, nous raconte sa première grande histoire d'amour. Emouvant et cru comme un bon jambon.

Voudriez-vous conclure brillamment ?
L'amour ne peut pas s'écrire sur un coin de feuille, oh, non. L'amour ne peut que vivre sur scène. Alors, du coup, c'est mieux de venir me voir. C'est plus parlant, d'un point de vue de l'émotion. D'autant que je suis carrément gaulée.
Merci.
Pas de quoi. C'était cool. (...)