Fatima Djimba est reçue par un acteur social. Elle se confie, elle ouvre une fenêtre sur sa cour intérieure. Défilent alors ses doutes, sa petite vie, ses espoirs et sa folie latente ".

Note d'intention : " Le mariage forcé est devenu un sujet de discussion récurrent chez les jeunes Comoriens vivant en France. Fatima Djimba c'est vous, c'est moi... et des contradictions à n'en plus finir.
Le sujet étant lourd, j'ai voulu l'aborder avec peu de mots, d'où le monologue -court- En l'espace de 40 minutes, avec Fatima Djimba, nous prenons place au carrefour de toutes les hypocrisies, celle des victimes et des bourreaux, celle des diasporas et des sociétés d'origine, celle des immigrés et des sociétés d'accueil.
Fatima Djimba est partielle, est partiale, dit tout et son contraire. Oui. Sans doute. Précisément parce que Fatima Djimba, c'est vous, c'est moi...des contradictions à n'en plus finir ".

Cette pièce est portée par Bélinda Duki, comédienne d'origine congolaise formée chez Alain de Bock (1998/1999). 2003 : stage avec Ariane Mnouchkine / 2000/2003 : Ecole Arts et Métiers du Spectacle / 2004 : Ecole Charpentier Art et Studio.
* Novembre 2009 : Lecture d'une pièce de Moussa Konaté, " Un appel de nuit " (le rôle de la mère).
* Octobre 2006/janvier 2007 : " Le conte d'une femme noire " de Jean Small (monologue) à la Menuiserie à Pantin (monologue). Mise en scène par Ozùa Tayoro.
* Juin 2005 : " La voix des hybrides " d'Ozùa Tayoro au théâtre de la Noue à Montreuil. Mise en scène par Ozùa Tayoro.
* 2002 : " L'importance d'être aimée d'Oscar Wilde " (le rôle de Cecily) au théâtre de l'Orme à Paris / Grande peur et misère du 3ème Reich de Bertolt Brecht.
* 1999 : Participation à une reconstitution d'une vente d'esclaves, " mémoires d'esclaves avec l'association La Métisse " dans les rues de Saint Denis.
* 1998 : " Ubu roi " d'Alfred Jarry (le rôle de Mme Ubu) / " La noce chez les petits bourgeois " de Bertolt Brecht (les rôles de soeur) – Théâtre Lucien Paye.