Elle le dit dans sa leçon : le plus grand des courages, c'est d'ôter l'armure, ouvrir son coeur inconditionnellement, afin de se connecter au coeur des autres.
C'est un exercice difficile, surtout lorsqu'un de vos élèves vous harponne en fin de cours afin d'obtenir un rendez-vous galant. Jusqu'où Alix parviendra-t-elle à garder le coeur ouvert et à rester fidèle à son propre enseignement face à un tordu, névrosé, aussi malin que naïf ?

Le conflit est une émanation de l'amour. C'est en tous cas l'hypothèse posé par Florent dès le début de la rencontre. Ainsi cette comédie romantique en sept tableaux est une forme de crescendo dramatique dans lequel la montée du conflit doit inexorablement conduire le duo vers l'amour.

Selon cette hypothèse l'univers sentimental se trouverait dualisé en deux catégories : l'indifférence ou l'amour. Cette dernière pouvant prendre la forme de haine, de jalousie, d'attraction, de répulsion, la passion, l'attachement, la tendresse etc... Ainsi la pièce – le prétexte – devient un exercice athlétique au cours duquel les systèmes de défense et les protections tombent en ruine.

Que reste-t-il dans un monde en ruine ? La paix ? La haine ? L'amour ?