Nous attendons encore à 10H08 notre invité André Markowicz

La tête dans la culture s'empare du Nez de Gogol se confrontant à la chaise vide de leur invité mais il se pourrait bien que ce soit l'oeuvre qui finisse par s'emparer de ces chroniqueurs, ouvrant la voie au mélange de la fiction et du réel pour laisser advenir un seul univers désordonné.

À partir d'une attente insoutenable, les personnages vont devoir combler l'émission en attendant l'invité qui, peut-être, n'arrivera jamais.

Une émission de radio, de prime abord classique, traitant du Nez de Gogol devient au fur et à mesure plus absurde et surréaliste que la nouvelle elle-même. Dans une scénographie minimaliste, à l'image de notre société, surgissent des êtres et des humeurs surchargés.

La figure du clown vient illustrer la médiocrité de l'être humain dépeinte par Gogol. À la manière des Monty Python, les personnages étirent notre quotidien vers sa facette la plus incongrue. À travers une écriture plateau, les comédien.nes feront naitre le fil rouge de la pièce, une émission de radio sur Le Nez qu'il faut combler en attendant l'invité qui peut-être n'arrivera jamais. Le clown devient ainsi le pivot entre les deux mondes.

Cette mise en abyme clownesque crée une expérience théâtrale invitant le public à plonger dans un univers où la bêtise règne en maître, tout en explorant les profondeurs de la vacuité, de l'onirisme et du surréalisme.