-très bon moment
J'ai passé un très bon moment avec cette pièce, la sélection des lettres qui sont interprétées par les comédiens est judicieuse et elles sont d'une grande poésie et magnifiques. Elles sont très bien rendues par la sensibilité des comédiens qui sont vraiment très bon.
# écrit le 07/03/05

-Intimité
Une rencontre intime avec l'histoire passionnelle d'Anaïs Nin et Henry Miller, l'occasion de découvrir un autre visage de ces grandes figures du XX° siècle. mais ce qui par essence même concerne un individu vaut-il la peine d'être dévoilé au plus grand nombre. Aujourd'hui nombre de journaux intimes, de lettres personnelles sont révélés au public à l'insu de leurs auteurs. Est-ce toujours valable ? Reste que les acteurs nous laissent doucement entrer dans cet univers feutré, et nous prenons plaisir à les accompagner dans cet univers rétro et passionné.
# écrit le 02/03/05

-"Se réaliser par les mots"
Henry Miller est encore un inconnu lorsqu’il rencontre Anaïs Nin. Révolté, rayonnant et profondément anticonformiste, il a quitté les Etats-Unis dans l’objectif de devenir écrivain. Anaïs Nin vit confortablement avec son mari dans une somptueuse demeure à Louveciennes. Elle aussi s’adonne à l’écriture, et plus particulièrement à celle d’un journal qu’elle tient depuis l’enfance et dans lequel elle note tous les détours de sa vie intérieure et les moindres nuances de ses émotions. Leur rencontre sera décisive pour l’un comme pour l’autre. Dans le Paris des années trente écartelé entre la crise et l’effervescence artistique, ils deviennent amants, ils correspondent et créent ensemble. Le spectacle nous présente des extraits de leur correspondance passionnée. Dans une mise en scène sobre et élégante, autant au service des mots que fidèle à l’univers des deux écrivains, Jacques Lallié et Florence Boog incarnent Henry Miller et Anaïs Nin d’une telle façon que l’on pourrait penser qu’ils les ont effectivement connus de leur vivant. Tour à tour joyeuses, fougueuses, érotiques, mélancoliques ou tourmentées, les lettres nous transportent dans les coulisses de la création mais aussi au cœur d’une relation tumultueuse, d’une histoire d’amour littéraire. Ceux qui connaissent les œuvres d’Henry Miller et d’Anais Nin apprécieront des textes qui ont pris chair sur scène, les autres découvriront les symboles d’une génération en quête d’elle-même, de sa liberté et de son identité.
# écrit le 26/02/05

-A quand le théâtre de la cruauté ?
Messieurs les professionnels du spectacle vivant, nous avons soif de chair et de sang frais. Relisez Artaud : Le théâtre et son double donne une mine de renseignements pour mettre enfin de la vie sur nos scènes où ils est si rare que les planches brûlent. Encore une déception.
# écrit le 23/03/05