La quiétude d'un beau dimanche à la campagne chez les Pomadour est menacée quand un invité tente d'embrasser la maîtresse de maison... L'enthousiaste Manicamp s'est mis en tête de marier sa fille Berthe au timide Folleville, privilégiant son égoïsme et ses intérêts aux élans amoureux des jeunes gens...

C'est toute la folie incisive, toute la drôlerie d'Eugène Labiche que l'on retrouve dans ces deux comédies regardant au plus près les moeurs bizarroïdes de ceux qu'il nous faut bien appeler nos semblables. "Ces textes n'ont rien d'inoffensif", explique Pierre Pradinas, "ils sont drôles par leur dimension critique, et c'est sans doute pour cela qu'ils ne vieillissent pas."

Après "Le Mariage forcé" de Molière présenté au Studio-Théâtre de la Comédie Française, le metteur en scène poursuit aujourd'hui son travail sur les comédies en un acte.
Il le fait en compagnie de la comédienne Romane Bohringer qui, depuis "Le Conte d'hiver" en 2002, est une fidèle de ses créations.