Dans un cours d'option de 3ème année intitulé " Études post-coloniales / influences et rejets dans la relation France-Afrique ", il va rencontrer aux côtés de son groupe d'ami.e.s un professeur remplaçant : Didier Carfeau.

Alcoolique tourmenté par son passé militaire trouble en Afrique, cet homme brisé se disputera à plusieurs reprises avec les jeunes jusqu'à qu'il se suicide un jour, depuis le toit du 13ème étage de l'université.

Suite à cet évènement, une enquête va avoir lieu et Maïssa et ses camarades seront les principales cibles des inspecteurs. Mais au fur et à mesure que le récit s'écrit, un lien entre le jeune métisse et le professeur se dévoilera, Maïssa concentrera tous les soupçons et les étudiant.e.s réaliseront alors l'épaisseur du mur qui se trouve devant leurs yeux.

A travers un voyage intime et sociétal, Maïssa reconstitue avec ses ami.e.s les miettes d'un passé qui ne se dit pas. Funambule au-dessus des volcans néo-colonialistes et impérialistes qui l'envahissent, il s'efforcera de récupérer les bouts de lave qui l'emprisonnent afin de les lire et pouvoir enfin, un jour, réécrire les contours de son identité.