Olivier Sitruk réalise une véritable performance de comédien, en interprétant tour à tour le rôle du résistant, de son père, d'un responsable de réseau et d'un inspecteur des renseignements généraux lors d'un interrogatoire.

L'adaptation et la mise en scène de Jérémie Fabre nous raconte l'histoire singulière de Bernard Courtault, jeune résistant condamné à mort par le Tribunal XXI des SS, au travers des différents écrits qu'il nous a laissé, mêlant des archives sonores et visuelles à la musique pour violon d'Eugène Ysaÿe, Olivier Messiaen et Bela Bartok.
Car, contrepoint de ce parcours intérieur, le violon de Jean Philippe Audoli fait écho au texte.

Tous les documents sont les originaux réunis dans un livre publié aux éditions Ouest-France.
Le théâtre s'est ensuite emparé de cette histoire émouvante, et quoi de plus vivant que la scène pour en prolonger la résonance.