A l'instar de nombreuses compagnies, appelées " groupe-racines ", qui tentent de mobiliser des publics sur la base de la reconnaissance des valeurs culturelles positives du vaudou, Yane Mareine, avec Chant d'Haïti,Chants Graffiti tente et réussit le réemploie des chants et transes du vaudou dans un contexte musical moderne.

D'abord actrice, elle joue à travers l'Europe dans les années 80 jusqu'en Amérique du sud, qui devient pour elle, dès 1982, le point de départ d'une longue période des recherches autour de ce qu'elle appelle les " outils de résistances des esclaves déportés d'Afrique. "
Sa voix c'est désormais son nouvel instrument : elle revisite les chants vaudou d'Haïti, les chants santéria de Cuba, les chants candomblé du Brésil.