Cette fois-ci, un axe beaucoup plus " schumannien " sera donné ; sans pour autant oublier Chopin ; les deux compositeurs étant tous deux interprétés avec sensibilité par une quinzaine d' artistes qui opteront pour les oeuvres de leur choix.

Cette seconde édition réunira des artistes déjà présents lors du festival " Vous dites Chopin ? ou bien Schumann ? " en mars ainsi que des nouveaux. Par ailleurs, d'autres musiciens nous feront l'honneur de leur présence, pour la première fois, tels que le violoniste Laurent Benoit Ostyn, l'altiste Sabine Toutain et les pianistes Kei Saotomé, Jérôme Hantaï, Irakly Avaliani et Dona Sévène.

Comme lors du 1er volet des festivités en mars, les artistes joueront à la fois sur des instruments contemporains comme le piano Fazioli et sur des instruments d'époque comme le piano Erard de 1898 ou encore le Pianino Pleyel de 1838, copie exacte du pianino sur lequel Chopin acheva ses préludes au monastère de Valdemossa sur l'île de Majorque durant l'hiver 1838/1839 avant d'envoyer ses partitions à son éditeur et facteur de pianos préféré, Camille Pleyel.

Chopin Sonate n°2 en sib mineur, op.35 dite " funèbre "
Chopin Nocturne en mi mineur op.72 n°1
Schumann Sonate n°2 en sol mineur, op.22
Wagner-Liszt La mort d'Isolde

Soliste, chambriste, accompagnatrice, Lorène de Ratuld aime se définir comme une musicienne plurielle, engagée dans la découverte de répertoire méconnu et passionnée par la musique moderne. Lorène de Ratuld se produit en musique de chambre ou en soliste dans les grandes salles parisiennes (Gaveau, Cortot, Cité de la Musique, Musée de l'armée des Invalides). Elle est l'invitée de festivals en France et à l'étranger.
Aimant diversifier ses projets artistiques, Lorène de Ratuld a côtoyé le monde du théâtre avec deux spectacles, l'un autour du Quatuor pour la fin du temps de Messiaen et l'autre autour de Scriabine. Lorène de Ratuld est régulièrement invitée par France Musique et France Culture et en 2005, la chaîne LCI lui consacre un portrait.
Plusieurs de ses disques ont été salués par la critique : l'Académie Charles Cros lui attribue un " Coup de Coeur " pour son enregistrement Dutilleux / Beffa (Ameson) et le disque Lucien Durosoir avec la violoniste Geneviève Laurenceau (Alpha) reçoit le Gramophone recommends.