C'est un rire grinçant à propos de ce qui continue de faire notre sel quotidien et qui est éternellement en crise: l'amour et ses déclinaisons . Hier et aujourd'hui , en transgression ou en " orthodoxie ", Azama et Feydeau :les fiançailles reviennent,le mariage aussi, les secrets de famille tapis dans l'ombre attendent leurs proies, la tromperie fait passer le temps, la passion on en rêve et on la craint, et l'espoir... ah ! oh! l'espoir...!

Dans la famille qu'Azama nous montre, la mariée est enceinte et on ne sait pas qui est le père, (qui n'est bien sûr pas le fiancé...), les parents s'aiment... mais se trompent allègrement l'un l'autre avec leurs meilleurs amis et amies... Georges, le médecin légèrement tchékovien perce les secrets et finit par révéler le sien.
Dans " fiancés en herbe ", Henriette et René, neuf et onze ans, rêvent de se marier, ce qu'ils trouvent plus drôle que d'apprendre les Fables de la fontaine. Oui, mais... Henriette a promis à son papa de se marier avec lui... oui, mais... rené dit que son papa a déjà une femme... insoluble.

Christophe, le frère jumeaux de la mariée de " amours fous " pense que sa soeur n'est pas une femme, c'est sa soeur... et la dame à la couronne mortuaire du monologue " aux antipodes ", prend le train pour Marseille et débarque à paris où elle découvre que l'Elysée Montmartre n'est pas ce qu'elle croyait et que le président dort...
C'est un joyeux mélange, un mic-mac déjanté à la gloire de l'être humain, toujours imprévisible, lâche, vaniteux et sublime à la fois.