Alfredo Arias, metteur en scène, Sandra Guida et Alejandra Radano, interprètes ont construit ce récital, (cabaret en noir et blanc), où l'on retrouve les chansons et les musiques d'un répertoire qui célèbre Brecht, le tango et New York.

Alejandra Radano en a eu l'idée et, un soir de la tournée de Divino Amore, Sandra Guida et elle l'ont étrenné. Toutes deux sont nées et ont grandi à Buenos Aires. Il y a une dizaine d'années, elles se sont rencontrées lors de la production argentine de Chicago de Bob Fosse. Comédiennes, chanteuses et danseuses, elles savent être mutines ou graves, délirantes ou sérieuses dans ce cabaret qui va des années 30 aux années 70.

Pour elles, Alfredo Arias invente des mouvements, des pas selon leurs humeurs... et les latitudes : chansons de Bertholt Brecht et Kurt Weill (Surabaya Johnny ou Alabama Song), tangos (Nostalgias d'Enrique Cadicamo, Che Tango Che d'Astor Piazzolla), standards de la comédie musicale (All that jazz, Hot Honey Rag), classiques du rock revisités... Ezequiel Spucches, excellent pianiste organise ce déferlement polyglotte (Sandra Guida et Alejandra Radano chantent en français, anglais, espagnol, italien et japonais...).

Un véritable feu d'artifice... Chanté !