La nouvelle d'Edgar Allan Poe, La chute de la maison Usher, tirée des Histoires extraordinaires a souvent été adaptée au théâtre et au cinéma. Récit d'un amour impossible, c'est un conte noir.
Roderick Usher vit cloîtré dans la demeure familiale avec sa soeur Madeline qui souffre d'une étrange maladie, qui peu à peu envahit tout.
Il y invite son meilleur ami afin de rompre une mélancolie devenue, elle aussi, omniprésente. Pour passer le temps, ils s'adonnent à la lecture, la peinture et la musique.

L'inquiétante étrangeté fonde et nourrit La chute de la maison Usher : la maison semble douée de vie, les objets semblent animés. Dans un huisclos de plus en plus fantastique, tout est vision et suspense.
De même que les personnages pratiquent des arts différents (l'art, remède contre la mélancolie ?), Sylvain Maurice, metteur en scène (et directeur du CDN de Besançon), mêlera les différentes disciplines : la musique et le chant, la vidéo, les arts plastiques, le théâtre.
Comment interpréter ce texte entre raison et imagination, réalité et hallucination ? " Je crois qu'il ne faut pas donner de réponse : c'est au spectateur de rêver avec nous... Usher m'apparaît comme un tableau musical fait de couleurs, de sensations, d'impressions ". Sylvain Maurice