C'est un Chostakovitch caustique et véritablement dissident que l'on peut entendre à l'Amphithéâtre avant de retrouver ses quatuors – notamment les bouleversants onzième et douzième – dans la Salle des concerts.
Le compositeur a en effet mis en musique des textes allant de l'auto-ironique Préface à l'édition complète de mes oeuvres aux " croquis du passé " de ses Satires, qui ne manquent pourtant pas d'égratigner le présent.
Dans ses Cinq Romances, il va puiser son matériau poétique dans la célèbre revue satirique Krokodil, fondée en 1922.