Comme l'opéra le tango est symphonique, lyrique et chorégraphique. Par le biais de l'orchestre, fourni ou dépouillé – dont le bandonéon se fait l'écho d'une folie intérieure violente et langoureuse-, du chant, lyrique ou plaintif, et des figures de danses qui évoquent tout autant les rites du combat que ceux de la séduction.

Le ténor Gilles San Juan, d'origine franco-espagnole, est un artiste qualifié de "protéiforme" par la critique. Puisque à la fois artiste lyrique, de comédies musicales, meneur de revues et chanteur de tango argentin.
Comédien de formation, il étudie le chant lyrique. Il fait ses débuts en 1996 en participant régulièrement aux productions lyriques de l'opéra de Nice, qu'il intègrera en tant que soliste permanent, de janvier 2000 à décembre 2003. Sur la scène niçoise et ailleurs, il se forge un solide répertoire (classique, belcantiste, contemporain).
Gilles San Juan se produit également lors de nombreux récitals et concerts.

Ce soir un duo jazz lyrique formé du pianiste Lafleur et du ténor Yves Baron lui donne la réplique.