Quand Petra Magoni rencontre Ferruccio Spinetti en 2003, le succès est au rendez-vous.
La chanteuse a une voix envoutante, étonnante, qu'elle manie avec une insouciance presque enfantine, et conjugue les notes avec une facilité héritée de ses débuts lyriques au sein de la compagnie Verdi de Pise et de l'Institut Pontifical de la musique sacrée. Le contrebassiste est un maître de l'improvisation, discipline qu'il enseigne au sein de l'école de Jazz à Vienne.
Leur nom vient de leur premier album, plus qu'un nom c'est un concept. C'est l'art de déshabiller des oeuvres musicales pour les rhabiller élégamment. Avec l'album 55/21, qui met notamment à l'honneur la chanson italienne et française, l'étonnant duo continue de jongler avec les genres et s'impose résolument sur la scène européenne.

Matthieu Boré s'entoure de 3 musiciens réunis par une même passion pour les musiques de la nouvelle Orléans.
Il mêle réinterprétations des standards du Jazz et compositions tirés de l'album Frizzante auquel le contrebassiste Ferruccio Spinetti et le guitariste Manu Galvin ont également participé.

Ayant baigné dans un style trip hop, rock, c'est durant les années 1990 que Mathieu Boré commence à jouer régulièrement dans les clubs parisiens et sort en 2001 et 2003 Fats Domino et Doowop deux opus de rhythm'n'blues des années 50.