Pense à l'afrique

Huis clos familial, les quatre protagonistes y apparaissent tels des personnages ciselés comme des oeuvres d'art. Chaque mot, chaque phrases sont minutieusement choisis et donnent une justesse étonnante au récit. Servie par des comédiens tout en subtilité, la pièce s'ouvre au petit déjeuner, dans une apparente banalité, puis nous entraîne dans un suspens qui s'installe jusqu'à l'épilogue stupéfiant.

Cette cellule familiale nous parait d'abord très proche, puis on est transportés dans un monde plus intérieur, plus mystérieux : terrible, cruel et fascinant.

Finalement, le drame touche l'universel, notre propre nature d'humain, notre perfectibilté à tous. Il pose la question essentielle : et la place de l'amour dans tout cela?