Palme d'or au festival de Cannes (1986), avec le film d'Alain Cavalier. Ce monologue retrace la vie de Thérèse de l'enfance au carmel.
On découvre une Thérèse qui abolit les images sucrées, pleine de fougue, de joie, d'humour, de force dans l'humilité, de courage dans la maladie. Tout en nous racontant sa vie, Thérèse nous parle aujourd'hui.

Dans notre époque stressée, elle nous invite à découvrir la paix profonde, notre dimen¬sion spirituelle, universelle. Pas de grands discours, mais une parole si pure qu'elle nous bouleverse avec une justesse imparable. Chez elle, la foi n'est pas une croyance, mais une expérience.

L'actrice Eva Hernandez se laisse incarner par Thérèse de manière saisissante, évoquant aussi toute une galerie de personnages (ses parents, le pape, ses soeurs...).
Au détour d'un mot, d'un rire, d'une larme, Thérèse apparaît plus vraie que nature, petite enfant ou guerrier vaillant.
Une âme qui invente la spiritualité du bon sens. Une dramaturgie implacable. Un humour attachant. De la poésie sacrée. Thérèse de Lisieux, un destin qui bouleverse le monde par son humilité, sa petitesse.

Une femme si ordinaire, extra...ordinaire. Des mots. Une actrice. Une chaise. Rien, sauf l'essentiel.