Le tout durait vingt quatre-heures à l'issue desquelles les personnages revenaient à leur point de départ, pour un nouveau départ. C'est donc une " histoire sans fin " traversée par l'ange, la jeune fille, le poète, le fou, la clownesse, Roméo...

Dans le " Roulement de tambour " on retrouve la clownesse Oh là là de La Servante, cette fois dans l'intimité de sa loge, prête à se perdre dans le blanc de son maquillage, prête à mourir au jour pour se perdre dans la nuit. Elle sent taper fort en elle ce " roulement de tambour " qui est à la fois une grande mélancolie et une joie vorace, et par qui " tout peut advenir ".
Et c'est précisément pour que tout advienne que la clownesse procédera encore à son rituel : peindre son visage, mettre son costume, disparaître avec passion. Et parler, puisque nous sommes au théâtre. Parce qu'elle croit " qu'aucune vérité ne saurait se dire sans le masque " M.G.