" Quoi de neuf ? – Molière ! ", répondait Guitry. Ce trait est resté actuel, surtout s'agissant d'une pièce construite autour de l'être et du paraître, du vrai et du semblant, de la crédulité et de la tromperie. La pérennité du propos explique qu'un tartuffe soit devenu un nom commun, d'usage contemporain.

Rompu au théâtre masqué, Mario Gonzalez, ancien acteur de la troupe d'Ariane Mnouchkine, met en scène ce classique du répertoire pour lequel " grossir le trait n'est pas nécessaire, il suffit de jouer le texte au plus près de ce que Molière nous offre.
Il nous appartiendra donc de faire résonner toute la force et la beauté du texte à travers ces êtres intemporels que sont les personnages masqués ".