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Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre Daniel-Sorano, 94300 Vincennes

La Vieille au Bois Dormant


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Critiques de la presse



"…elle entreprend de chanter la triste goualante de la femme qui n’a décidément rien pour plaire. La voix est grave comme il convient mais voilà que, tout à coup, elle monte, saute les octaves et atteint les sommets de l’aigu. Commence alors un étonnant tour de chant entre rigolade chansonnière et tragédie, chansons à boire et chansons de marins. De temps à autre, elle attaque son litron de gros rouge et revient avec son parler cru et ses cordes vocales tout-terrain. Elle rajeunie à vue d’œil, amuse, émeut et ne cesse d’étonner. Retenez bien son nom : Clémence Massart ! " André Lafargue LE PARISIEN le 5 novembre 2005 " …Elle chante comme pas une, elle se costume comme on n’ose plus, elle raconte des histoires à rendre jaloux les dadaïstes, elle joue Marius et Fanny comme si elle était seule à les aimer vraiment, elle est marin, elle est putain, elle est midinette, elle est diva. Clémence regagne son nom à la force du poignet. Clémence ressuscite Massart, et la fiction devient réalité… " Charles Silvèstre L’HUMANITÉ novembre 2005 " …l’envie lui est revenue de prendre son accordéon, sa trompette – elle sait jouer des deux simultanément – et de pousser la chansonnette. La Vielle au bois dormant n’est pas un tour de chant classique ; c’est un va-et-vient continu entre le théâtre, la chanson réaliste, la musique et l’improvisation. Et, bien que le thème en soit l’amour déçu, piétiné, voir jamais rencontré, on rit presque de bout en bout. L’humour est noir,parfois paillard, mais il est manié avec une forme de candeur qui le rend velouté… Clémence Massart excelle aussi dans l’autodérision, notamment dans la chanson qui a donné son titre au spectacle, véritable joyau, écrite et composée spécialement pour elle par Violaine Barret et Antoine Massart. Il y a deux ans, elle voulait roder ce spectacle dans les couloirs du métro. À l’audition organisée par la RATP, elle s’est faite recaler. On croit rêver. " Sylvie NICOLET MAGAZINE THEATRE n°21 juillet 2005

" Le spectacle de Clémence Massart La Vieille au bois dormant est assurément une curiosité originale, totalement disjonctée qui nous a fait hurler de rire. Clémence Massart n’est pas n’importe qui, les Caubériens le savent. Du Théâtre du Soleil au Magic Circus, son parcours artistique est étonnant. Avec des chansons écrites pour elle, celle de Fréhel et de magnifiques textes de Desnos, Clémence raconte l’histoire d’une artiste qui jadis scintillait comme un astre au firmament du music-hall et dont la vie est devenue un désastre. Et comme elle n’a pas qu’une tare est malgré ses heures de route, elle espère encore le prince charmant. La pôvreux pas possible, style « La Goulue » par Toulouse-lautrec. L’esprit de ce spectacle est dans le ton cabaret montmartrois. A ne pas manquer. " Marie-Céline Nivière PARISCOPE

" L’ouverture est solennellement funèbre : le requiem de Mozart à l’accordéon. Mais que les spectateurs ne s’attendent pas à roupiller en paix. La Vieille au bois dormant les réveille fissa avec un tour de chant étourdissant de malice et d’émotion. Comédienne hors pair, depuis toujours complètement piquée au fuseau de la fantaisie et des textes forts, Clémence Massart brosse ici le tableau expressionniste et drôlatique d’une vie atypique. Pour se raconter, elle fait siens des chansons, des poèmes et des airs d’opéra qui évoquent la passion et ses cruautés, qui disent la peur de n’être plus désirée. L’humour grinçant de cette enchanteuse fait tout passer, et l’on se dit qu’elle a bien tort de craindre de n’être plus aimée. " LE CANARD ENCHAÎNÉ le 26 octobre 2005