L'Homme a remporté le premier round qui l'opposait au règne animal en devenant bien plus qu'un animal. Ironie du sort, l'adversaire du second round imaginé par le jeune artiste israélien, pourrait confronter l'Homme à l'une de ses créations, à moins que la nature n'exige une revanche...

Dans la rêverie du metteur en scène-scénographe, la forêt est peuplée d'éléments robotiques qui dialoguent avec nos amies les bêtes. Ce bestiaire sculpté et télécommandé interroge notre éthique, nos excès de confiance ou de doute face à la machine intelligente

Danseuse, marionnettiste et vidéaste mettent en relation la scène et la création de ce " possible paysage ", examinent les tensions entre réalités physiques et métaphoriques. Reste dans cette fantaisie de la domestication du monde sauvage un nombre d'or, l'invariable paramètre de l'ambiguïté des êtres et des choses.

Design des projections : Michal Sara Cederbaum, vidéo : Jérôme Vernez, musique : Gai Sherf, animation et manipulation des
animaux : Sylwia Drori et Inbal Yomtovian