Loren Lopez aurait très bien pu naître dans une obscure banlieue londonienne et fredonner sa pop dans les bars de la capitale anglaise.
Mais Loren est bien française et les penchants britanniques de cette originaire d'Annecy font toute l'originalité de sa musique qui pourrait facilement passer outre-manche sans se faire contrôler à la douane.

Mais c'est précisément dans un mélange pop-rock british et souffle français que Loren Lopez s'affirme.

Ne reniant pas ces racines hexagonales, c'est dans sa langue maternelle (le français) qu'elle s'exprime sur la plupart des titres de son premier EP.

Elevée au violon dans un univers musical sans frontière où le conteur d'histoire McCartney règne en maitre, la jeune femme connait son premier choc en écoutant Marilyn Monroe chanter dans " La rivière sans retour " d'Otto Preminger.

Loren s'ouvre alors à une certaine image du chic, qu'elle cultive en vouant un culte aux musiques de James Bond par John Barry et aux vieux films américains.
Pas étonnant alors qu'on retrouve dans la musique de Loren tant de suggestions et d'images murmurées, quelque part entre Daho et The Divine Comedy.

Composé et co-écrit avec ses deux acolytes Jérémy Rassat et David Grumel, parait son premier EP "Blue Candy", sorte de doux petit bonbon, il baigne dans une atmosphère bleutée, comme derrière un rideau de pluie.

La première surprise de l'EP est "British Attraction" dont le clip a été tourné... à Londres !

Sur un rythme pop rock très classique, rehaussé d'un piano vif, la voix sophistiquée de Loren trouve sa place avec un "Oh my british attraction" soufflé de manière presque sensuelle.
Elle y raconte ses pérégrinations amoureuses en Angleterre, le tout d'une fraîcheur française, avec des senteurs joyeuses à la Hoosiers.