Il présente pour la première fois à Paris, après un passage remarqué à la BF15 de Lyon et au Casino à Luxembourg, un ensemble de pièces du projet Ludovic Chemarin© - du nom de l'artiste éponyme "racheté" suite à sa "faillite artistique" dans les années 90.

Ce projet présente de " vraies fausses " nouvelles pièces, il crée ainsi un dispositif leurre pour réintégrer le marché de l'art et l'actualité culturelle.

P. Nicolas Ledoux expose également son "journal d'images" sous la forme de petites photographies en noir et blanc, prises avec son téléphone mobile au fil de ses visites d'expositions, lectures, séances de cinéma ou de jeux vidéos; ainsi qu'une série de pièces inédites - impressions, dessins et collages.

L'ensemble est réuni comme autant de paragraphes d'un discours plus vaste et critique sur le statut de l'oeuvre d'art - entre fétiche et objet design.

P. Nicolas Ledoux, propriétaire avec Damien Béguet de la signature commerciale et artistique Ludovic Chemarin©, interroge à travers cette exposition la valeur de la signature et celle du geste de l'artiste dans un monde de l'art ébranlé par des crises (morales, financières, ontologiques...). Il pose la question de tout ce qui fait une OEuvre en dehors des oeuvres.

Avec le projet Ludovic Chemarin©, il aborde " le thème douloureux et très peu traité de la faillite artistique, de la faillite de l'artiste que personne ne veut entendre - signe négatif envoyé vers le marché et grain de sable à la dynamique infernale de l'histoire de l'art qui n'accepte ni pause ni défaite.... " Il est question ici d'un "art du camouflage", de supports et de surfaces, souvent de sous-faces.

Il faut se méfier du visible pour se laisser séduire par ce qui ne l'est pas forcément. P. Nicolas Ledoux explique que cette exposition autour du projet Ludovic Chemarin© est " un geste artistique radical et critique vis-à-vis de la manière dont s'écrivent et se médiatisent aujourd'hui les histoires de l'art, du statut de l'artiste, de son pouvoir face à son oeuvre. "