Une voix puissante. Cinq instruments avec lesquels il parcourt le monde. Il en va des compos de Siméon Lenoir comme d'une règle en vigueur dans les caravanes de voyageurs : pour avancer, jette le superflu, jouis de l'indispensable.
Et il avance, ou même il trace, lors de chacun de ses concerts dont aucun ne ressemble au suivant.

Son carnet de voyage, son carnet de chant, il le connait sur le bout des doigts.
Les rythmes, il les a glanés du nord au sud, de l'est à l'ouest.
Mais ce qu'il ignore à chaque fois, c'est la manière dont il trouvera la réponse du public.
Ce langage là, il le réinvente toujours. Un homme. Un orchestre. Une caravane qui ressemble à une locomotive lorsque tout son public est embarqué.

Difficile de classer Siméon dans un genre musical. Alors peut être le mieux est-il de reprendre le nom de son dernier CD (19 titres) : World Trans System Ou bien de croire aux Ovni...

Après l'Angleterre, la Pologne, et la Suisse, Siméon Lenoir est en France pour quelques mois seulement.