Les jeunes met en scène deux groupes de musique montés par des ados. Ils s'appellent Igor, Jick, Honoré et Lou, Ouna, Louna. Ils partagent les mêmes studios de répétition, la même envie d'un destin à part, mais aussi les mêmes parents ( devenus parents dans les années 80 ), le même " manager " véreux, le même collège, les mêmes clopes.

Les garçons se nomment Les Schwartz ( ou plutôt The Schwartz ) et leur bassiste compte les temps à voix haute.
Les filles sont Les Pinkettes et leurs dérives sonores et électriques sont très " dark ".

Avec une langue rythmique et truculente, David Lescot les piste, depuis leurs balbutiements jusqu'à l'ascension qui les mènera à devenir des phénomènes de société.
On les rencontre à un mémorable concert live " at Courlon "
( dans l'Yonne ), dans un mauvais bar pour un plan glauque ou encore dans le parc d'un hôpital psychiatrique.

David Lescot désigne sans complaisance le malaise de ces jeunes
( et des adultes qui les entourent ), mais il écrit aussi et surtout l'immense vitalité qui les fait grandir.