En un instant les deux petits génies qui croyaient avoir découvert le secret du bonheur et de l'immortalité se retrouvent pris dans leur propre piège et métamorphosés en chimpanzés !

A qui la faute ?
Au bug bien sûr !

Pour redevenir des êtres humains il ne leur reste plus qu'à partir à la chasse, oui, débusquer la sale bête, la poursuivre et l'anéantir.
Mais dans ce bug, l'existence continue et bugue elle aussi...

Arthur s'engueule avec Maria, sa soeur, au sujet de leur père qui vient de mourir... Juliette, leur grand-mère, perd la mémoire, elle confond La Plagne et la Shoah...
Paul, compagnon de Maria, et sculpteur africain découvre que son père est Hutu et sa mère Tutsie.
Il brise à la masse sa création qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Arthur-le-chimpanzé qui en attrape une sacrée migraine

... Et nos deux chimpanzés, passant de la réalité au virtuel, sillonnant l'espace et le temps, propulsés comme à bord d'un train fantôme de l'Europe à l'Afrique et au pôle Nord, dérapant du Château de Versailles à Auschwitz et au Rwanda, croisent quantité de personnalités médiatiques aussi réelles que Bernard Arnaud et Houelbecque, aussi morts que Jean Genet et aussi imaginaires que tant d'autres.
Ils espérent toujours, mais en vain, attraper leur fichu bug. Aïe !
Mettre la main sur le responsable du malaise dans la civilisation est à l'évidence un challenge au-dessus de leurs forces.

Ainsi donc, ces deux avatars de jeux électroniques, Chimpanzé et Chimpanzée – qui, pour celle-là, ultime déchéance, se verra transformée en crapaude de laboratoire – finiront dans le mausolée créé par Paul, plastinés tout vifs pour l'éternité suivant la technique d'un clone du docteur Von Hagens.
Car le bug n'est pas seulement dans le logiciel. Le bug est dans le monde.