Gerônimo Santana est un symbole de la résistance culturelle de ces vingt dernières années. Véritable moteur de la musique afro bahianaise, cet " homme de la mer " a par exemple permis à toute une population, majoritairement d'origine africaine, de prendre confiance en soi avec la chanson " Eu Sou Negao " (Je suis Noir).
Grand connaisseur de l'histoire contemporaine de Bahia, ses chansons racontent sa diversité culturelle.
Aujourd'hui, ses innombrables succès sont chantés par les plus grands interprètes et groupes tels que Maria Bethânia, Margareth Menezes, Daniela Mercury, Timbalada, Chiclete com Banana, etc.

Pour continuer à rendre hommage à l'état de Bahia, nous plongerons également dans la samba de roda, le plus africain des styles de samba avec Cristina Violle et son quintet traditionnel.
Cristina est l'artiste brésilienne qui sait absorber les tendances musicales différentes tout en gardant leurs particularités. Avec des percussions, cordes et choeurs, on retrouve l'univers envoûtant de la samba de roda par ses mélodies contagieuses et frénétiques.

Enfin, les Tambours de Batala, créés en 1997 par Giba Gonçalves, la 1ère batucada de samba-reggae à Paris et en France qui fêtera ses 15 ans!
Depuis sa création, le groupe ne cesse de grandir et existe aujourd'hui dans 24 villes du monde, dont plusieurs en France. Pour l'occasion Batala invite 300 percussionnistes venus du monde entier pour souffler ses 15 bougies et faire vibrer le Cabaret Sauvage.