Les mains dans la gravelle

Dans cette pièce, tout est construit à partir de petits riens (gravelle transformée en pierres précieuses, couvercles de conserve pour faire des claquettes, robe de princesse faite de plastique...), ce qui permet d'aborder le sujet de la pauvreté d'une autre façon, avec l'imaginaire et la dé- brouillardise en guise de baguette magique, allégeant le quotidien.
Une manière de voir la vie autrement pour ce jeune garçon de dix ans qui ne vit pas dans la misère mais se sent pauvre quand il se compare à ses voisins.
Vif, inventif, touchant, le jeune Fred Gravel (interprété par l'auteur) règne sur sa cour de gravier en parlant aux mouettes, artiste de ses journées, piquant la curiosité d'Agathe qui, elle, se prend pour Marylin Monroe. Un monde riche de talents, où tout est possible comme avec le regard d'un enfant.

Texte et interprétation : Simon Boulerice
Mise en scène : Serge Marois en collaboration avec l'auteur
Scénographie : Paul Livernois
Musique originale : Pierre Labbé
Eclairages : Claude Cournoyer
Costumes : Georges Lévesque
Chorégraphies : Danielle Hotte