Autant de couloirs, de tuyaux et de circuits électriques parcourus par quatre- vingts valets et un Maître dans une maison-château, un espace de poussière qui oscille entre réel et irréel, où des personnages surgissent à tout moment du néant pour y retourner immédiatement.

Un univers où ça grince, ça craque, ça circule, ça vit. C'est ainsi qu'Anne-Laure Liégeois imagine cette maison, dans laquelle elle convoque une sacrée sarabande de quatre comédiens, ses complices, et Pierre Richard, le Maître, parce qu' " à travers tous les personnages qu'il a joués, il est une langue et une poésie à lui tout seul ".
Il mènera cette danse rien moins que macabre.

Connu pour ses nombreux succès, "Naïves hirondelles", "Amédée" ou encore "les Diablogues", Roland Dubillard, poète de l'absurde et de l'humour noir crée ici un univers extravagant et instable. Le langage est à la fête et fait exploser dans un grand éclat de rire, des thèmes aussi graves que la vie après la mort et les rapports entre le corps et l'esprit.

Le Saviez-vous?
Anne-Laure Liégeois s'est fait remarquer par ses mises en scène : "La Duchesse de Malfi" de John Webster, "L'Augmentation" de George Pérec, "Débrayage" de Remi De Vos ou plus récemment "Une puce, épargnez-la" de Naomi Wallace à la Comédie-Française.
Elle excelle à construire sur scène des mondes-miroirs aux entrées multiples, aussi hilarants qu'intrigants. Pour cette création, elle s'empare d'une oeuvre de Roland Dubillard rarement représentée, "La maison d'os", qu'elle avait décidé de monter juste avant la mort de l'écrivain-dramaturge en automne 2011.
Elle a confié le rôle principal à Pierre Richard. Cet acteur, réalisateur, scénariste a souvent tenu des rôles de personnages burlesques, rêveurs et presque toujours charmeurs.

Dubillard crée ici un univers extravagant et instable.Pierre Richard, le Maître d'une maison-château, orchestre cette expérience de féerie théâtrale.

Avec la participation de 30 comédiens amateurs.