Passionné par la rencontre des styles, des genres, Mourad Merzouki développe un langage chorégraphique singulier perpétuellement renouvelé au gré des aventures.

Dans sa nouvelle création Yo Gee Ti ("organique" en taïwanais) le chorégraphe fait évoluer sur le plateau 10 danseurs : 5 danseurs hip-hop français et 5 danseurs taïwanais de formation contemporaine.
La barrière de la langue et la rencontre des deux univers chorégraphiques laissent place à un langage du corps inventif et audacieux où s'enrichissent chacune des cultures.

Cette pièce est également le fruit d'une collaboration avec le styliste taïwanais Johan Ku, sculpteur de costumes de laine, inventeur d'un art du tricot en trois dimensions.
Les deux artistes s'amusent, transforment les danseurs en des aiguilles tissant des fils invisibles, font disparaître les corps donnant à voir une forme-informe.
Contraints dans la matière, les danseurs développent une gestuelle qui évoque un monde végétal et animal, déjouent la limite du corps dans une diversité de mouvements vifs et précis.