Le Petit bonhomme de Buenos Aires

Parmi les maîtres de la littérature fantastique, on compte de nombreux écrivains argentins, dont Manuel Mujica Láinez. Pour lui rendre hommage, l'Ensemble AlmaViva met en scène l'un de ses contes, devenu un classique de la littérature argentine.

Une idée pour le moins déroutante guide le récit : dans une vieille maison coloniale de Buenos Aires, un enfant gravement malade se lie d'amitié avec un confident de faïence, un simple personnage peint sur un carreau de céramique. Ce dernier prend vie et permet de déjouer les plans de la Mort, autre figure effrayante de l'histoire, qui patiente dans l'ombre de l'enfant...

Le pianiste argentin Ezequiel Spucches a eu l'idée de mettre en musique ce conte à l'occas
ion du centenaire de la naissance de Manuel Mujica Láinez. Les rythmes du tango, de la milonga, et du candombe traduisent ainsi l'atmosphère de ce troublant récit, mais ces rythmes traditionnels font aussi l'objet d'une réécriture résolument contemporaine, dans le droit fil des recherches menées par l'Ensemble AlmaViva.

Ce conte pour narrateur et quatuor - flûte, violoncelle, guitare et piano - est mis en scène par Jacques Haurogné.

Ezequiel Spucchez (adaptation musicale du conte et piano)
Monica Taragan ou Ninon Valder (flûte en alternance)
Johanne Mathaly (violoncelle)
Philippe Mouratoglou (guitare)
James Angot (lumières)