Métropolis

1927, Metropolis entre dans la légende des films maudits qui échappent à leur créateur pour circuler d'époques en époques, de pays en pays, avec toujours une approche nouvelle.

La découverte de la version de Buenos Aires a enfin permis, après deux ans de restauration et de montage, de découvrir une copie quasi intégrale de Metropolis original. Comme le souligne Bernard Eisenschitz, historien du cinéma et auteur de l'ouvrage Fritz Lang au travail, "pour la première fois, on découvre le film dans la continuité dans laquelle il a été pensé.

Au lieu d'une histoire linéaire à l'américaine, on retrouve la complexité des sous-intrigues et des récits secondaires." Sa sortie en France (2011) fournit à Alexandre Gosse une bonne opportunité pour s'atteler à la composition d'un accompagnement piano solo.

Il envisage, dans le même temps, de s'attacher les services d'un technicien son pour traiter en direct les résonances acoustiques et se rapprocher ainsi du caractère rétro-futuriste du film. Enthousiasmé par ce projet, Thomas Ricou relève le défi.
Nul doute qu'un film de cette ampleur saura inspirer nos deux artistes pour cette nouvelle création.