Hommage à Cesaria Evora Cirque d'Hiver Bouglione Affiche © photo : DR / graphisme : Autrement Le Design *


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Salle
où cet événement eut lieu :
Cirque d'Hiver Bouglione, 75011 Paris

Hommage à Cesaria Evora

dans le cadre de "Festival d'Île de France 2012"
Cirque d'Hiver Bouglione, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

En ce moment dans cette salle :

Un vibrant hommage à la "Diva aux pieds nus", une voix rauque et profonde qui des années durant incarna l'âme du Cap Vert.

Toutes générations confondues, ils viennent aujourd'hui de plusieurs pays honorer sa mémoire sur la scène du Cirque d'Hiver. Angélique Kidjo, Mayra Andrade, Bonga, Teofilo Chantre, Camané et Ismael Lô seront accompagnés par les musiciens de Cesaria Evora, sous la direction du jeune pianiste Khaly, pour reprendre le répertoire nostalgique et chaloupé des mornas et coladeiras qui ont fait la renommée mondiale de la musique capverdienne dans la voix de sa diva défunte.

  • Angélique Kidjo (Bénin)
    Née en 1960 à Ouidah, petite ville portuaire et berceau de la culture vaudou du Bénin, Angélique Kidjo danse et chante dès l'âge de six ans au sein de l'ensemble que dirige sa mère, chorégraphe et directrice de théâtre renommée. Elle s'initie cinq ans plus tard au répertoire américain soul-funk de l'époque avec le groupe Kidjo Brothers qu'elle forme avec ses frères. Après un premier album solo qui fait déjà d'elle une vedette régionale, elle part tenter sa chance à Paris où elle participe à l'explosion de la scène africaine des années 1980, avant d'être signée par le label Island Records, point de départ de sa notoriété internationale.

    Mélange de funk et de tradition africaine, le titre Agolo est en 1994 le premier d'une série de tubes qui vont faire d'elle une star planétaire, consacrée par l'obtention d'un Grammy Award en 2008. Au fil de cette carrière qui relie l'Afrique et ses racines béninoises aux sons de l'Amérique d'aujourd'hui -où elle est installée, à New York, depuis 1998, elle consacre notamment une trilogie discographique à l'histoire des diasporas africaines dans le Nouveau Monde, aux Etats-Unis avec l'album Oremi, au Brésil avec Black Ivory Soul et aux Caraïbes avec Oyaya!. La chanteuse met en outre sa notoriété au service d'un engagement politique -dans la lutte contre l'apartheid ou le sida et humanitaire -elle dirige depuis dix ans une mission de l'Unicef pour les enfants africains-, qui ne s'est jamais démenti. Après avoir rendu hommage à son idole Miriam Makeba il y a trois ans à l'initiative du Festival d'Ile de France, Angélique Kidjo ne pouvait pas manquer l'occasion de célébrer cette autre grande figure du génie africain au féminin que fut Cesaria Evora.

  • Bonga (Angola)
    Parrain du blues de l'Afrique lusophone, il est le premier chanteur à avoir enregistré le morceau Sodade dans les années 1970, cet hymne capverdien à la mélancolie qui fera vingt ans plus tard le tour du monde grâce à Cesaria Evora. Héraut de l'indépendance angolaise et aujourd'hui de sa diaspora, Bonga reste à 69 ans un artiste engagé dont la légendaire voix éraillée continue de porter comme au premier jour. Contraint à l'exil depuis 1966, à Lisbonne, Rotterdam, Paris et de nouveau dans la capitale portugaise, son oeuvre prolifique a fait connaître les traditions du semba (symbole de l'africanité angolaise et ancêtre de la samba brésilienne) et du rebita (la musique des pêcheurs de Luanda) et contribué à éveiller les consciences en dénonçant les maux du colonialisme, de la guerre civile qui a déchiré l'Angola pendant 30 ans et aujourd'hui du libéralisme sauvage. Invité à plusieurs reprises à chanter en duo avec Cesaria Evora, il retient leur dernier concert au Coliseu Dos Recreios de Lisbonne en 2010, devant une salle remplie par les communautés capverdiennes et angolaises de la ville, comme l'un des meilleurs souvenirs de sa carrière.

  • Camané (Portugal)
    Initié par des hommes, le fado reste considéré à l'étranger comme un chant féminin depuis le triomphe de sa diva Amalia Rodrigues. C'est probablement la raison pour laquelle Carlos Manuel Moutinho Paiva dos Santos dit Camané, demeure relativement méconnu en France. Et pourtant, cet enfant des nuits lisboètes qui affine sa voix depuis son plus jeune âge, est vénéré au Portugal depuis la sortie de son premier album en 1995, fruit de sa rencontre avec le célèbre compositeur et producteur José Marió Branco, qui l'accompagne toujours. Avec une force d'interprétation qui n'a d'égal que sa délicatesse, le "Prince du fado" nous plonge mieux que personne dans cette mélancolie qui symbolise l'âme portugaise, et que l'on retrouve dans la morna capverdienne de Cesaria Evora. Consacré par de nombreux prix dans la catégorie du fado, il n'hésite pas à prêter sa voix à des expériences pop, comme la série de concerts "Outras Canções" et le projet Humanos en 2004, afin de revenir par la suite à la meilleure tradition de son art.

  • Ismaël Lô (Sénégal)
    Célèbre au Sénégal depuis sa participation au mythique orchestre Super Diamono de Dakar, qui incorporait déjà au m'balax des influences jazz, funk et rock, Ismaël Lo entame une carrière de soliste en 1984 et se forge un style plus personnel, marqué par une écriture folk et des paroles engagées qui lui valent son surnom de "Bob Dylan africain". Après avoir remporté le prix RFI Découvertes en 1992, sa consécration internationale survient avec l'album Jammu Africa, sur lequel il chante un duo avec Marianne Faithfull et qui inclut le tube "Tajabone", choisi par Pedro Almodovar pour la bande originale du film Tout sur ma mère. Armé de sa guitare et de son harmonica, ce grand mélodiste devenu le chantre d'une nouvelle chanson africaine, distille avec parcimonie des albums qui mêlent dans une production pop rythmes traditionnels et internationaux (reggae, salsa, soul, variété française), et remportent l'adhésion d'un vaste public aussi bien en Afrique qu'en Occident. Ami de Cesaria Evora, avec qui il a enregistré le titre "Africa Nossa" en 2006, Ismaël Lo publiait un article dans le journal Jeune Afrique pour lui rendre un hommage au lendemain de sa disparition.

  • Mayra Andrade (Cap-Vert)
    Après une enfance baladée entre Cuba, où elle a vu le jour en 1985, et des séjours dans différents pays en fonction des affectations diplomatiques de ses parents, Mayra Andrade commence à chanter à son retour au Cap-Vert il y a une dizaine d'années et arrive à Paris en 2003 précédée d'une jolie réputation d'espoir de la chanson capverdienne. Trois ans plus tard, l'album Navega révèle au public une voix d'exception, à la fois douce et légèrement voilée, ainsi qu'une manière jazzy d'aborder la diversité musicale du Cap-Vert, et en particulier l'héritage du grand compositeur Orlando Pantera. Forte de ce succès populaire et critique, la jeune femme ne cesse d'élargir depuis sa musique aux influences qui reflètent son parcours migrateur, en jouant notamment des connivences entre le patrimoine rythmique capverdien et ses cousins transatlantiques, le Brésil et Cuba, sans oublier la chanson française. Sa soif d'ouverture l'a amené à travailler avec l'arrangeur brésilien Jacques Morelenbaum aussi bien qu'avec les rappeurs d'origine capverdienne MC Malcriado, le pianiste cubain Roberto Fonseca ou le songwriter anglais Hugh Coltman.

  • Teofilo Chantre (Cap-Vert)
    Compositeur fétiche de Cesaria Evora depuis l'album Miss Perfumado en 1992, Teofilo Chantre poursuit également une élégante carrière en solo, perfectionnant un style que ses seules origines capverdiennes ne suffisent pas à résumer. Ancrée dans la saudade, ce sentiment où se mêlent le regret, le désir et le chagrin, sa musique exprime certes le départ à l'adolescence de son île natale de São Nicolau et les nombreux allers/retours qui ont suivi entre l'Europe et le Cap-Vert. Mais elle intègre aussi toute la diversité des goûts musicaux que cultive cet artiste depuis qu'il vit en France, de la bossa nova à la chanson française en passant par le bolero. Portées par un timbre de voix chaleureux et un jeu de guitare limpide, ses compositions se distinguent par une écriture où l'évidence mélodique va de paire avec une grande sophistication harmonique. MeStissage, son sixième album studio publié l'an dernier, témoigne de la maturité atteinte par cet artisan discret mais non moins essentiel, du succès de la musique capverdienne à travers le monde.





  • Quelques critiques de spectateurs :

    avec 5 critiques
    Plus de critiques sur Hommage à Cesaria Evora »

    poucet92 Inscrite Il y a 21 ans 748 critiques 31  
    Utile: Oui Non
    -hommage cesaria evora
    9/10

    Très bel hommage par 1 belle brochettes d'artistes ...1 pur régal
    # écrit le 14/12/12


    mumudeparis Inscrite Il y a 16 ans 18 critiques  
    Utile: Oui Non
    -Hommage à Cesaria Evora
    10/10

    Les participants ont interprété les chansons de Cesaria avec beaucoup de talent et d'émotion, de joie de la retrouver dans une ambiance très sympathique et chaleureuse. Une très belle soirée.
    # écrit le 18/10/12 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


    fouine Inscrite Il y a 17 ans 2 critiques  
    Utile: Oui Non
    -concert
    8/10

    merci.billets commandés,demarque imprimée,concert apprecié que dire à bientot
    # écrit le 03/10/12 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


    helga-dupuis Inscrite Il y a 12 ans 1 critique  
    Utile: Oui Non
    -belle soiree
    10/10

    soirée très émouvante, les chanteurs sélectionnés à la hauteur de Cesaria Evora avec une Angélique Kidjo toujours aussi belle et en forme!!! et un public qui se trémoussait aux rythmes africains, un plaisir partagé par tout le cirque.
    # écrit le 29/09/12 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


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    Pour Tout public

    Plateau d'artistes

    Thématique :
    Hommage

    Langue : Français
    Durée : 120 minutes soit 02h00





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