« On les a vus éclatants le 19 janvier sur la Scène bastille. L'été dernier, retranchés à Villetaneuse dans les anciens studios Vogue, le trio fignolait avec calme, concentration et camaraderie l'enregistrement de son premier album après 1 an et huit mois de vie commune et une pelletée de concerts.

A entendre leurs morceaux, on se dit que ça ne peut pas ne pas marcher. Le romantisme est à couper au couteau. Le côté glam, sexy et énergique prédomine. « L’aspect rock’n’roll du truc ! », dit Paul. Et c’est cela qui séduit chez Solas, le saut dans le vide, l’extrapolation, l’absence totale de compromis. Au contact de cette musique d’autodidacte, on s’enflamme forcément.

Au printemps 2006, ils sortent leur premier album. Un résumé cohérent de leur vie de groupe. Et à l’heure où la plupart des français sonnent pop en studio et rock sur scène, Solas n’aura une fois de plus pas fait comme tout le monde. A l'instar des plus célèbres power trio (« Notre challenge c’est de vraiment faire sonner le truc à trois, le mieux possible mais frontalement »), l’album sonnera live. Mais quoiqu'il arrive, c’est sur scène, où ils réservent d’autres chansons inédites et cultivant « l’émotion de l’instant joué », qu’il faudra les retrouver. Et compter sur eux. » Sylvain Fesson – Longueur d’Ondes