Oeuvre-phare du style napolitain, modèle d'expressivité et de sensualité baroque, il influence tout le XVIIIe siècle et annonce le style mozartien.
Composé l'année de la mort du compositeur, il est encore joué cinquante ans après, à l'heure où triomphe le style classique, à l'heure aussi où disparaît Pasquale Caffaro, autre important compositeur napolitain méconnu de nos jours.

C'est par son Stabat Mater que Caffaro acquit la célébrité, inspiré, guidé par le modèle de Pergolèse.
Ces deux Stabat Mater, l'un composé en 1736, l'autre en 1785, nous font entendre près d'un demi-siècle de musique napolitaine, toute entière tournée vers l'expression quasi picturale des sentiments, traités en clair-obscur à la façon d'un Caravage.

Les Paladins réunissent pour ce programme, autour de leur chef Jérôme Correas, de jeunes chanteurs déjà confirmés dans un répertoire qui explore la vocalité et la théâtralité de ces musiques religieuses méditerranéennes.