Et avec son anti-langue de bois, il évoque l'impact des 35 heures sur le dérèglement climatique, côtoie un "philosophe", biographe d'Ophélie Winter, et anime deux émissions de télé dans le même show, dont Le Droit de tout voir (trashissime), tout en dézinguant au passage ses faux frères, Arthur ou Michaël Youn.

À l'humour gras, il préfère le grave, l'acide, l'éloquence stylée qui souligne l'abrutissement général causé par la "beauferie télévisuelle" et la "viduité sidérale" des "écrivains" d'aujourd'hui, bref la société du spectacle dans toute sa splendeur décadente.
Il a inventé un genre qui lui va comme un gant, le comique mélancolique, et écrit une biographie croisée de Marcel Proust et Bernard Tapie qui donne des frissons.
Il a créé un mutant, "Beidgbemoix, auteur de livres qui se vendent" et une lettre à Jacques Derrida envoyée juste avant la mort de celui-ci. À mourir de rire. Du moins, il vaut mieux en rire...