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Salle
où cet événement eut lieu :
La Générale, 75019 Paris
La Manufacture des Abbesses, 75018 Paris

Le lait, les amphètes et alby la famine

de Marianne Groves d'après le roman de Martin Millar , mis en scène par Marc Pascual

La Manufacture des Abbesses, Paris

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Critiques de la presse



ZURBAN
" Un dealer hypocondriaque, une punkette en perdition, une nymphette post new age, un inspecteur Clouseau, un chinois trafiquant de dope, une tueuse à gage diplômée de philo, un transsexuel brésilien, une histoire d’allergie au lait de vache qui finit en pétage de plomb... Cette histoire ne manque ni d’humour ni de brio. Les comédiens de la Compagnie du Soja Fu s’en donnent à cœur joie dans ce mélodrame punk qui manie les codes de la BD et du cinéma. Une vaste blague qui ne manque pas de sagacité sur les déraillements du monde. "
Cécile Pillet, Avril 2006

REGARD EN COULISSE
" Aucune fausse note pour cette pièce originale et décalée. Ce cher " Alby la famine " nous emporte dans ses mésaventures farfelues de lait et de chinois et nous titille sur des questions existencielles telles que « A quoi ça sert la vie finalement?" Une mise en scène très efficace et dynamique, une troupe de comédiens sans aucune faille, avec une mention spéciale pour Adeline Orain, qui nous interprête, du haut de sa vingtaine d’années, une bourge coincée plus vraie que nature. Que dire de plus, à part : allez-y ! "
Estelle Malavong, Avril 2006

PARISCOPE « Pénétrer l'univers d'Alby, dealer paranoïaque et hypocondriaque, c'est un peu mettre le pied dans un monde inconnu. Et quand c'est au théâtre, c'est délicieux. Laissez-le vous entrainer dans les bas-fonds de brixton. Auteur malgré lui d'une vague de phobie du lait de vache, il est à la fois recherché par une tueuse à gage intello, engagée par l'office de promotion du lait, et par le roi de l'héroïne, dit le Chinois. Une histoire loufoque qui ne manque pas de rebondissements ni d'humour. Adaptée du roman de Martin Millar par Marianne Groves, cette pièce déjantée est portée par l'énergie sans faille des jeunes comédiens de la Compagnie du Soja Fu. Ils s'épaulent et se soutiennent à tout moment, guidés par la volonté de bien faire ensemble et un petit grain de folie des plus communicatifs. Ca rafraîchit, ça fait du bien ! Une homogénéité largement récompensée par les applaudissements nourris des spectateurs. Marc Pascual a, quant à lui, su en garder une originalité dans la mise en scène, qu'il a voulu tout aussi dynamique qu'innovante. Les objets ne s'inscrivent dans l'espace scènique que par les fils qui les suspendent au plafond. Les ballets des hommes de mains du Chinois, vêtus de combinaisons ninjas, figurent une mort qui rôde et qui peut surgir à tout moment. L'existence d'Alby, comme celle de tout un chacun ne tient qu'à un fil, qu'il convient de préserver le plus longtemps possible. » Dimitri Denorme, Semaine du 3 au 9 janvier 2007

LIBERATION « Une folle histoire de lait qui rend malade !! » Anne-Marie Fevre, Avril 2006

TETU « Coup de cour . À mort le lait de vache! Vive le lait de soja!» C'est sur ces bonnes paroles que se poursuit la comédie «Le Lait, les amphètes et Alby la famine», dans son univers de punks, rastas, communistes, lesbiennes féministes et travestis brésiliens à Londres... «Le Lait, les amphètes et Alby la famine», c'est une pièce qui aborde le melting-pot où la différence crée encore des conflits. » tetu.com, Avril 2006

RUE DU THEATRE « Comédie punk et déjantée... Alby, est « le dealer le plus nul de Brixton ». Il partage avec Fran et Alex les quelques mètres carré de son squat dans la banlieue la plus sinistrée du Londres de l'ère Thatcher. L'une, garçon manqué, a pour principale occupation de dévaliser le supermarché du coin. L'autre, baby-doll, est une adepte de zen et d'arts martiaux. Alby, comme tous les punks, est persuadé qu'il va bientôt mourir. A ceci près qu'il est terrassé par des maux de ventre. La cause ? Une allergie au lait de vache. Au pays des crises sanitaires à répétition, il devient bien malgré lui le héros national d'une campagne qui plonge l'industrie laitière dans le rouge. Les zélés représentants de la dite industrie se piquent de le supprimer. Et emploient les services d'une plantureuse tueuse à gage, à l'existentialisme mortifère. Ajoutez à cela les foudres d'un parrain chinois de l'héroïne soucieux d'éliminer la concurrence. Vous obtenez une comédie-punk totalement déjantée, adaptée par Marianne Groves du roman éponyme de Martin Millar, figure de l'underground musical anglais. La mise en scène que livre Marc Pascual est à l'image de sa bande son, très « swinging London » : survoltée et ébouriffante. De la femme du patron du supermarché, petite bourgeoise archi coincée dans son imper pied de poule, au travesti brésilien très femme fatale, Alby la famine offre une irrésistible galerie de portraits. Que servent pied au plancher les comédiens de la compagnie du Soja Fu. Pendant plus d'une heure, on se surprend ainsi à trouver l'Angleterre de Margaret Thatcher désopilante. » Hugo Lattard, Décembre 2006.

LE 18e DU MOIS « Imaginez un dealer d'amphètes, la tête trouée par les drogues, qui a peur de tout, peur du Chinois d'à côté, peur de sa mort qu'il voit sans cesse imminente, peur de son ombre, de ses ombres, des ombres qu'on voit rôder, ramper sur scène autour de lui, en collant noir, visage masqué. Imaginez que ce dealer hypocondriaque soit Alby la famine, celui-là même qui a lancé dans le pays une énorme campagne de presse contre le lait, menaçant de ruiner toute l'agriculture traditionnelle. Imaginez un président de l'Office du lait, fourbe et cruel, qui ordonne qu'on recrute un tueur pour débusquer et assassiner Alby la famine. Imaginez une tueuse qui lit Hegel et Spinoza, une chanteuse punk, une prof de kung fu à la chevelure de feu, un chef de la sécurité qui se retrouve en slip, un Chinois qui traverse la scène à intervalles réguliers comme un somnambule, un travesti brésilien dealer de BD, la femme du directeur du supermarché à qui son mari interdit de sortir dans les rues, et qui dans de longs et inénarrables monologues se lamente sur les malheurs du monde, à commencer par la disparition de son chat mort d'un cancer de la gorge. Imaginez. imaginez. secouez le tout, saupoudrez d'intermèdes dansés et chantés. vous obtenez un spectacle burlesque, déjanté, à la manière d'une bande dessinée de Pétillon, mené à fond la caisse par neuf comédiens qui transforment le moindre bout de dialogue en explosion de pétard et font preuve d'invraisemblables qualités de mimes. Leur compagnie s'appelle Soja Fu. A la fin, ils invitent leurs spectateurs, si la pièce leur a plu, à utiliser le bouche à oreille pour le faire savoir. Ils le méritent. Noël Monier, Janvier 2007.